Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 8 octobre 2009

Site en construction

Ce site est en construction. Certains liens et articles sont là à titre suggestif. Ils seront d’abord présentés aux responsables dudit sanctuaire. Certains seront donc retenus d’autres non.

Merci de votre attention.

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 6 octobre 2009

Fête de la médaille miraculeuse

Médaille miraculeuse
À l’occasion de la fête de la médaille miraculeuse, vous êtes conviés à une célébration mariale, vendredi le 27 novembre 2009, au sanctuaire Notre-Dame-de-la-Médaille-Miraculeuse, 2585, Pie-IX (église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle).

Il y aura d’abord la prière du chapelet à 18 h 30. Suivra l’eucharistie à 19 h. L’imposition et la remise de la médaille miraculeuse suivront la célébration. Finalement, une collation sera servie sur place. Bienvenue à tous et chacun!

Veuillez noter qu’une rampe permet l’accès aux personnes handicapées.

Pour information, téléphonez au 514 255-7708.

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 6 octobre 2009

ACAT Canada : 25 ans

Abbé Gabriel Villemure, prêtre-curé du sanctuaire de la Médaille Miraculeuse et de la paroisse Saint-Jean-Baptiste-de-Lasalle et fondateur de l'ACAT Canada

L’ACAT – Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture – célèbre 25 ans d’activités cette année. Implantée par l’Abbé Gabriel Villemure et quelques collaborateurs, l’ACAT milite de façon pacifique contre la torture et toute forme de traitements cruels, inhumains ou dégradants. Par la prière et les interventions, l’organisme a collaboré, au fil des ans, à la libération de milliers de victimes dont Alexandre Ogorodnikov et Ingrid Bétancourt.

Cependant, l’objectif de réaliser un monde sans torture est loin d’être atteint. Pensons à Omar Khadr, ce jeune Canadien détenu à la prison de Guantanamo depuis sept ans. Victime ou oppresseur, nul enfant ne devrait avoir à subir la torture ou des mauvais traitements. Malheureusement, malgré la volonté des Nations Unies, de telles situations perdurent.

L’ACAT Canada désire célébrer son 25e anniversaire en soulignant les 20 ans
de la Convention des Nations Unies sur les droits de l’enfant parce que « nul enfant ne devrait être soumis à la torture ou à des peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants ».

Un évènement festif, en paroles, en musique et en art, aura lieu le mercredi
25 novembre 2009, à 20h00, à l’église Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle, 2583 boulevard Pie-IX à Montréal (à un coin de rue du Métro Pie-IX).

Le thème de cette soirée :

 » APPELÉS A L’AMOUR « 

Au programme:

-une création musicale de Gilbert Patenaude, directeur des Petits chanteurs du Mont-Royal. Il s’agit d’une œuvre inspirée du Cantique des Cantiques, avec la participation de deux chœurs de jeunes adultes : les Chantres musiciens et les Filles de l’île, accompagnés à la flûte, à la harpe et au marimba et une cantate de Bach, l’Ode à la joie de Beethoven et une
chanson d’Yves Duteil: « pour les enfants du monde entier« ;

-des textes de saint Paul, Martin Luther King et Yves Duteil

-une exposition de lithographies d’André Bergeron illustrant le Cantique des Cantiques.

RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT LA SOIRÉE DU 25 NOVEMBRE .

Pour de plus amples renseignements, communiquez avec:

Gabriel Villemure: 514 255 7708
Roger Berthelot : 514 893 9175
Anne-Marie Trahan: 514 277 7749

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 5 octobre 2009

Révélations privées et publiques : comment s’y retrouver ?

Notre-Dame-de-Fatima

Comme croyants et croyantes, la prière à Marie est d’une grande importance. Nous pouvons lire plein de choses pour accroître notre dévotion à la Mère de Jésus, Mère de Dieu et de l’Église, ainsi que notre Mère du ciel. Certains écrits nous parlent de l’identité de Marie telle que révélée par la Bible et la Tradition de l’Église. D’autres, nous montrent ce qu’ont vécu des croyants dans leurs relations avec Marie. Doit-on accorder autant d’importance à l’un qu’à l’autre ? Devons-nous croire tout ce qui est écrit au sujet de Marie ?

Il est important de faire une différence entre les révélations publiques et les révélations publiques. L’Église est prudente à ce sujet car elle reconnaît justement l’importance de notre Mère, elle qui se reconnnaît comme l’humble servante du Seigneur. Ses nombreux fiats aux souhaits du Seigneur nous le montre bien. Elle est un modèle de sainteté pour nous tous, puisque – comme Mère de Dieu- elle peut nous faire connaître davantage la personne de Jésusl et comme femme, elle nous montre qu’il est possible à tous de devenir saint et sainte. Elle nous conduit à son Fils, notre frère et notre Dieu. Marie ne s’est jamais dite égale à Dieu ni faisant partie de la Trinité. Comme nous, elle est créature de Dieu. Elle a toute fois été préservée du péché par Dieu, qui avait un projet particulier pour elle.

Dans cette optique, la Congrégation pour la foi a voulu éclairer les fidèles dans un document concernant le phénomène de Fatima. Voici un extrait de ce message :

L’enseignement de l’Église distingue entre la « révélation publique » et les « révélations privées ». Entre ces deux réalités, il y a une différence non seulement de degré, mais de nature. Le terme « révélation publique » désigne l’action révélatrice de Dieu, qui est destinée à l’humanité entière et qui a trouvé son expression littéraire dans les deux parties de la Bible: l’Ancien et le Nouveau Testament. On l’appelle « révélation » parce que, en elle, Dieu s’est fait connaître progressivement aux hommes, au point de devenir lui-même homme, pour attirer à lui et réunir à lui tout le monde, par son Fils incarné, Jésus Christ. Il ne s’agit donc pas de communications intellectuelles, mais d’un processus vital, par lequel Dieu s’approche de l’homme; et dans ce processus, tout naturellement, se dévoilent aussi un contenu qui intéresse également l’intelligence et la compréhension du mystère de Dieu. Le processus concerne l’homme tout entier et donc aussi la raison, mais pas seulement cette dernière. Dieu étant unique, l’histoire qu’il vit avec l’humanité est unique; elle vaut pour tous les temps et elle a trouvé son accomplissement dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. En Christ, Dieu a tout dit, c’est-à-dire lui-même, et donc la révélation s’est achevée avec la réalisation du mystère du Christ, qui a trouvé son expression dans le Nouveau Testament. Le Catéchisme de l’Église catholique cite un texte de saint Jean de la Croix pour expliquer que la révélation est définitive et complète: « Dès lors qu’Il nous a donné son Fils, qui est sa Parole, Dieu n’a pas d’autre parole à nous donner. Il nous a tout dit à la fois et d’un seul coup en cette seule Parole […]; car ce qu’il disait par parties aux prophètes, Il l’a dit tout entier dans son Fils […]. Voilà pourquoi celui qui voudrait maintenant l’interroger, ou désirerait une vision ou une révélation, non seulement ferait une folie, mais ferait injure à Dieu, en ne jetant pas les yeux uniquement sur le Christ, sans chercher autre chose en quelque nouveauté » (CÉC, n. 65: S. Jean de la Croix, Montée au Carmel, 2, 22).

Vous pouvez lire le texte complet, en cliquant sur ce lien.

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 5 octobre 2009

Mère de notre Rédempteur

Beaucoup de choses ont été dite au sujet de Marie. Comment trouver la vérité dans cet ensemble de renseignements qui parfois se contredisent ou encore vont à l’encontre de la pensée de Jésus sur sa mère (dans la Bible).

Le pape Jean-Paul II (16 octobre 1978 - 2 avril 2005)

Jean-Paul II a écrit plusieurs encycliques. Parmi elles, il nous a laissé en 1987 une belle méditation sur Marie, comme étant Mère de notre Rédempteur.

Le Site du Vatican nous permet de relire cette méditation importante en trois parties.

PREMIÈRE PARTIE :
MARIE DANS LE MYSTERE DU CHRIST

1. Pleine de grâce
2. Bienheureuse celle qui a cru
3. Voici ta mère

DEUXIÈME PARTIE :
LA MERE DE DIEU
AU CENTRE DE L’EGLISE EN MARCHE

1. L’Eglise, Peuple de Dieu présent dans toutes les nations de la terre
2. La marche de l’Eglise et l’unité de tous les chrétiens
3. Le «Magnificat» de l’Eglise en marche

TROISIÈME PARTIE :
LA MEDIATION MATERNELLE
1. Marie, Servante du Seigneur
2. Marie dans la vie de l’Eglise et de chaque chrétien
3. Le sens de l’Année mariale

Nous vous invitons à lire ce message à partir de ce lien.

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 4 octobre 2009

Sommes-nous obligés de croire aux apparitions de Marie ?

L’Église catholique n’a officiellement reconnu que 16 apparitions, d’autres sont validées par des évêques ou l’église orthodoxe. Cependant, le cardinal Roger Etchegaray a déclaré que la croyance en la réalité des apparitions mariales ne faisait pas partie des dogmes de la foi catholique : « Nul chrétien n’est obligé en conscience de croire à une « apparition », même officiellement reconnue». Des normes ont été établies dans les années 1970 pour évaluer les apparitions.

Il y a donc également des apparitions non-reconnues (ou en étude) par l’Église catholique.

Les apparitions non reconnues sont en étude ou considérées par l’Église catholique comme pouvant être ou non l’œuvre du diable ou le fruit de l’imagination des « voyants » ou l’invention de mythomanes se faisant passer pour voyants. Elles peuvent être également dans l’état d’« étude en cours » par l’Ordinaire du lieu, puis par l’Église catholique. Pour prononcer un tel jugement, l’Église se fonde sur quatre critères principaux :
· La conformité du message avec la Sainte Écriture.
· La communion avec l’Église.
· La cohérence entre messagers et message.
· Les fruits spirituels de conversion.

L’Église catholique ne se prononce pas tant que durent des apparitions par souci d’indépendance dans son jugement. Sans se prononcer, l’Église peut cependant donner son accord aux pèlerinages à titre privé sur le lieu des apparitions présumées pour ceux qui le désirent. C’est le cas actuellement de Medjugorje en Bosnie-Herzégovine : plusieurs des voyants présumés déclarant toujours voir la Vierge, l’apparition présumée étant toujours en cours, l’Église ne se prononce pas mais a autorisé le pèlerinage.

Concernant Medjugorje (source : Eucharistie et Miséricorde):

La position actuelle de Rome sur Medjugorje est officiellement précisée par la réponse en date du 26 mai 1998 de la Congrégation pour la doctrine de la foi à Mgr Gilbert Aubry. Pour en souligner l’importance, elle a été insérée dans les Acta S.Sedis.

Elle précise :

Il existe trois statuts concernant le jugement de l’Eglise sur des apparitions :

– « Constat de supernaturalitate » : constat de surnaturalité, exemple : Lourdes ou Fatima.

– « Constat de non supernaturalitate » : constat de non surnaturalité, il est affirmé que cela n’est pas surnaturel.

– et pour Medjugorje : « Non constat de supernaturalitate » :  » cela n’est pas affirmé que cela est surnaturel, ce n’est pas exclue,…, ce n’est pas une négation de la surnaturalité, ce n’est pas une affirmation de la surnaturalité. »

1.)  » Il n’est pas permis de faire des pèlerinage officiels, diocésains, cela implique qu’il n’est pas interdit de faire de pèlerinage à Medjugorje mais pas des pèlerinages officiels. »

2.)  » Il est demandé explicitement l’accompagnement pastoral de ceux qui se rendent à Medjugorje. »

« Le jugement de l’Eglise ne sera certainement pas avant que ne cesse les « phénomènes ».

Dans son ouvrage publié en 2007 en italien « L’ultima veggente di Fatima » (La dernière voyante de Fatima), le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat et ancien secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, écrit : « Les déclarations de l’évêque de Mostar reflètent une opinion personnelle, elles ne sont pas un jugement définitif et officiel de l’Eglise. Tout est renvoyé à la déclaration de Zara des évêques de l’ex-Yougoslavie, du 10 avril 1991, qui laisse la porte ouverte à de futures enquêtes. La vérification doit donc se poursuivre. En attendant, les pèlerinages privés avec un accompagnement pastoral des fidèles, sont autorisés. Enfin, tous les pèlerins catholiques peuvent se rendre à Medjugorje, lieu de culte marial où il est possible de s’exprimer à travers toutes les formes de dévotion ».

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 4 octobre 2009

Quatre dogmes de foi au sujet de Marie

Au fil des siècles, l’approfondissement de la foi de l’Église a conduit à définir quatre vérités de foi concernant Marie. Toutes sont d’abord liées à son rapport au Christ.

1- La maternité divine (an 431)
2- La virginité perpétuelle (an 649)
3- L’Immaculée Conception (an 1854)
4- L’Assomption (an 1950)

Pour en savoir davantage au sujet de ces dogmes de foi, vous pouvez lire cet article du journal La Croix.

Aussi :
Croire, est-ce nécessairement adhérer à des dogmes?
Protestants et catholiques s’accordent sur Marie
Constitution apostolique  » Munificentissimus Deus  » sur le dogme de l’Assomption (du pape Pie XII)
– « Le dogme de l’Immaculée Conception :
sa pertinence aujourd’hui
 »
Messe à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation du dogme de l’immaculée conception de la bienheureuse Vierge Marie (Homélie de Jean-Paul II)

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 1 octobre 2009

Les pèlerins de la Médaille miraculeuse

Chapelle de la rue du Bac

Ils sont nombreux les pèlerins de la rue du Bac. Ils sont nombreux les témoins de l’action de Dieu par l’intercession de Marie à travers la médaille miraculeuse. Dieu nous accorde de nombreuses grâces par l’intercession de Marie.

Cet article du Journal « La Croix » vous en fera découvrir quelques uns.

À droite du chœur, une personne en fauteuil roulant s’approche discrètement de la châsse contenant le corps de sainte Catherine Labouré. Devant l’autel, les lèvres priantes poursuivent leurs murmures à voix basses : certaines qu’on perçoit chargées d’angoisse, implorantes, d’autres plus sereines, libérées, reconnaissantes. Et derrière, sur les bancs de la chapelle remplie à craquer, l’assemblée se tient en prière. Il est 13 h 30, ce mardi. La messe solennelle de la mi-journée vient de s’achever. Quelques personnes commencent à sortir pour reprendre les activités de la journée.

(…) Les pèlerins répondent d’ailleurs de très loin. Un exemple aujourd’hui : Jum Miranda, Philippin de Virginie (États-Unis), venu avec un groupe de 34 Philippins américains en pèlerinage marial en Europe. «On est allé à Fatima, à Lourdes… Et demain, on va à Nevers !», explique-t-il. Des groupes étrangers comme celui de Jum, il y en a tous les jours ou presque.

Entre 5 000 et 6 000 pèlerins par jour viennent rue du Bac, accueillis par les Filles de la Charité – fondées par Vincent de Paul et Louise de Marillac pour se mettre au service des pauvres. Que Marie ait choisi d’apparaître à l’une des leurs, dans la chapelle de leur maison mère, pour y demander qu’on frappe une médaille qui a fait depuis plus de 170 ans le tour du monde, est un signe pour certains pèlerins : «Marie est attentive à la personne qui est dans la souffrance, se manifeste à elle et l’appelle à venir déposer ses peines», explique Sœur Antoinette-Marie.

Site officiel de la chapelle de la rue du Bac

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 1 octobre 2009

Le blogue de soeur Thérèse

Le 01 octobre marque le début de ce site. Il s’agit de la fête de sainte Thérèse de Lisieux. En recherchant des liens intéressants au sujet de la médaille miraculeuse, nous avons découvert un blog dont l’auteur est une certaine soeur Thérèse. En l’honneur de toutes les Thérèse de ce monde dont c’est la fête patronale en ce jour, nous vous proposons ce lien.

Medaille Miraculeuse

Soeur Thérèse travaille pour l’ECDQ.tv. Depuis le mois de novembre 2008, elle rédige des articles sur un blogue : le blogue de soeur Thérèse.

Parmi les premiers articles que Soeur Thérèse a rédigé, elle a accordé une place d’honneur à la dévotion à la Médaille Miraculeuse. Elle nous y présente surtout le récit des événements à partir du livre de Jean Guitton « Rue du Bac ou la superstition dépassée » (Paris, Éditions S.O.S., 1973)

Au total, S. Thérèse a rédigé cinq articles sur ce sujet.

1- La médaille miraculeuse
2- La médaille miraculeuse (2e partie)
3- La médaille miraculeuse (3e partie)
4- La médaille miraculeuse (4e partie)
5- La médaille miraculeuse (5e partie)

Publié par : Abbé Gabriel Villemure | 1 octobre 2009

Extrait du récit de l’apparition à Ste Catherine Labouré

Ste Catherine Labouré devant Notre-Dame

En ce moment, je sentis l’émotion la plus douce de ma vie, et il me serait impossible de l’exprimer. La Sainte Vierge m’expliqua comment je devais me conduire dans mes peines, et, me montrant de la main gauche le pied de l’autel, elle me dit de venir me jeter là et d’y répandre mon coeur, ajoutant que je recevrais là toutes les consolations dont j’aurais besoin. Puis elle me dit encore : Mon enfant, je veux vous charger d’une mission ; vous y souffrirez bien des peines, mais vous les surmonterez à la pensée que c’est pour la gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance. Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte à celui qui est chargé de votre âme.

Je demandai alors à la Sainte Vierge l’explication des choses qui m’avaient été montrées. Elle me répondit : Mon enfant, les temps sont très mauvais ; des malheurs vont fondre sur la France ; le trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes. (La Sainte Vierge avait l’air très peinée en disant cela). Mais venez au pied de cet autel : là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont, sur les grands et sur les petits.

Un moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance ; vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu et celle de saint Vincent sur les deux communautés. Ayez confiance, ne vous découragez pas, je serai avec vous !

Il y aura des victimes dans d’autres communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela). Dans le clergé de Paris, il y aura des victimes, Monseigneur l’Archevêque mourra (à ces mots, ses larmes coulèrent de nouveau). Mon enfant, la croix sera méprisée, on la jettera par terre, on ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur ; les rues seront pleines de sang ; le monde entier sera dans la tristesse.

(…) Je ne saurais dire combien de temps je suis restée auprès de la Sainte Vierge ; tout ce que je sais, c’est qu’après m’avoir parlé longtemps, elle s’en est allée, disparaissant comme une ombre qui s’évanouit.

Le 27 novembre 1830, qui était un samedi et la veille du premier dimanche de l’Avent, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditation dans un profond silence, j’ai cru entendre, du côté droit du sanctuaire, comme le bruit d’une robe de soie. J’aperçus alors la Sainte Vierge auprès du tableau de saint Joseph ; sa taille était moyenne et sa figure si belle, qu’il me serait impossible d’en décrire la beauté. Elle était debout, vêtue d’une robe blanc-aurore, de la forme qu’on appelle  » à la Vierge « , c’est-à-dire montante et à manches plates. La tête était couverte d’un voile blanc qui descendait de chaque côté jusqu’aux pieds. Elle avait les cheveux en bandeaux, et, par-dessus, une espèce de serre-tête garni d’une petite dentelle posée à plat sur les cheveux. La figure était assez découverte, et les pieds reposaient sur un globe, ou mieux, une moitié de globe ; du moins, je n’en vis que la moitié. Ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, tenaient d’une manière très aisée un autre globe. Elle avait les yeux élevés vers le ciel, et sa figure s’illumina pendant qu’elle offrait le globe à Notre Seigneur.

Tout à coup, ses doigts se sont remplis d’anneaux et de pierres précieuses très belles … Les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés, ce qui l’enveloppait d’une telle clarté, que l’on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe. Les pierreries étaient plus ou moins grosses, et les rayons qui en sortaient étaient proportionnellement plus ou moins éclatants.

Je ne saurais dire ce que j’éprouvai, ni tout ce que j’ai appris en si peu de temps.

Comme j’étais occupée à la contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur moi et une voix me dit au fond du coeur : Ce globe que vous voyez représente le monde entier et particulièrement la France et chaque personne en particulier.

Et la Sainte Vierge ajouta : Voilà le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent, me faisant entendre ainsi combien elle est généreuse envers ceux qui la prient. Dans ce moment, j’étais ou je n’étais pas … je ne sais … je jouissais ! Il se forma alors, autour de la Sainte Vierge, un tableau un peu ovale, sur lequel on lisait, écrites en lettres d’or, ces paroles : O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.

Alors une voix se fit entendre qui me dit : faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces ; en la portant au cou, les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance. A l’instant le tableau m’a paru se retourner où j’ai vu le revers de la médaille ; inquiète de savoir ce qu’il fallait mettre du côté du revers de la médaille, après bien des prières, un jour, dans la méditation, il m’a semblé entendre une voix qui me disait : l’M et les deux coeurs en disent assez. (source)

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